PASCAL PONS
Le dernier à s’être décidé pour le TDC, c’est donc moi.
L’équipe
constituée m’a un peu forcé la main, et Guy à lâchement profité d’une soirée de
Beaujolais nouveau pour faire valider mon inscription.
C’est
Nicole, mon épouse, qui m’a dit : « Puisque tu veux faire le
tour du monde, tu ne vas pas laisser passer l’occasion ! »
Ma
fille , Auriane, a aussitôt proposé de refaire le travail du blog, et cela
donne ce que vous voyez en ce moment.
Nous
allons essayer de l’alimenter au mieux, cela dépendra des liaisons internet
possibles.
Et
l’interview lors du PPL :
Age
: 55, le 07/ juillet, puisque né en 1959
Numéro
participant : 68
Département
: Gard
Ville
: Nîmes
Club
: Groupe Cyclo Nîmois
Trois
grands moments de ma vie cyclotouristique :
1.
L’ascension des cols alpins avec mes enfants dans la remorque et mon épouse sur
son vélo (Note d'Auriane : Ascension aux kilomètres multipliés car bien sûr, on jetait nos jouets dans la pente, sinon c'était pas drôle !)
2.
Les randonnées permanentes avec famille et amis
3.
Le bouclage de mes neuf diagonales à l’arrivée à Perpignan
Loisirs
: Marche, musique (jouer et écouter), électronique, photo, informatique, repas.
Pourquoi
PPL 12 ?
Aventure,
découverte, photo, contacts.
Interviewé par Max
Creveuil
Pascal, j’ai vu en
roulant que tu avais accroché à ton casque un ruban rouge et vert, j’imagine
que tu es donc originaire du pays Basque
Et
bien, pas du tout, je suis de Nîmes et ce sont aussi les couleurs de Nîmes. J’y
habite depuis l’âge de 12 ans.
Tu as une longue
pratique du vélo ?
J’en
fais depuis l’âge de 14 ans, époque à laquelle j’ai adhéré à la FFCT où je suis
ensuite devenu initiateur puis moniteur de cyclo-découverte. Maintenant, je
m’occupe surtout pour mon Club de tout ce qui touche aux parcours et à
l’organisation de voyages itinérants.
On arrive à la fin de
la première semaine de l’expédition. Pourrais-tu en faire ta synthèse et nous
dire quel est ton ressenti.
Je
vais commencer par souligner l’ambiance que je trouve fort sympathique, dans un
climat détendu où ça plaisante pas mal. Je n'ai pas été très bien pendant 2
jours, et donc ça m’a perturbé. Sinon, pour l’instant le parcours a été parfois
un peu urbain. Mais il suffit de s’éloigner de quelques mètres pour découvrir
des choses intéressantes.
Il
faut bien sûr parler de tous ces camions rouges qui nous protègent de leur
mistral et nous aspirent pendant 50 m ; ça c’est un moment de grand bonheur.
Quel est ton
"coup de cœur" de la semaine ?
C’est
bien sûr la montée du col dans le Parc National. Et mon arrivée de nuit au
sommet restera gravée dans ma mémoire d’autant que ce jour là, j’étais
serre-file et malade. Je suis arrivé au sommet à 19h30, en marchant pour éviter
les derniers hectomètres verglacés. Heureusement, il y avait une cabane où nous
avons pu nous réchauffer. Il y a aussi la semaine de tourisme à Pékin où l’on
est passé rapidement de notre environnement à un exotisme total avec leurs
toits biscornus et ce milieu qui m’est totalement étranger.
Et une petite ou
grande désillusion ?
Pas
vraiment, si ce n’est que j’ai été un peu choqué par les abords des routes,
très sales avec des sacs plastiques accrochés partout dans les arbres et les
buissons.
En dehors du vélo, tu
as une autre passion la photo puisque que tu fais partie des photographes qui
alimentent le journal ?
C’est
un complément à ma passion pour le vélo. Ce que j’aime faire, c’est raconter
mes périples, à vélo ou à pied puisque je suis aussi randonneur. Je fais
ensuite des diaporamas. Je cherche à privilégier l’originalité de la photo ;
j’en prends relativement peu mais j’essaie de soigner les cadrages.
Pour
l’instant, nous avons eu la chance de trouver des sujets inhabituels. Ce sera
peut-être plus difficile quand nous arriverons dans des pays plus proches du
nôtre.
Ndlr. Il n’était pas
possible de traduire dans cette interview le bel accent de Pascal ponctué de
fréquents rires.
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