Note de la Webmastrice

( Note de la Webmastrice :
- à tous les visiteurs, pensez à écrire votre prénom à la fin de votre commentaire pour que je sache qui commente, sinon j'ai plein d'anonymes ! :)
- si votre commentaire ne s'affiche pas immédiatement, pas de panique ! C'est parce que c'est moi qui autorise la publication au fur et à mesure.
- pour écrire un commentaire, pensez à sélectionner "anonyme" ou "nom/url" dans la petite fenêtre en dessous de votre commentaire.)

mardi 10 juin 2014

Bernadette Bonhomme



BERNADETTE BONHOMME

Bernadette est notre atout majeur dans la protection contre les ours.
Elle a été déléguée naturellement à cette tache car c’est une femme qui n’a pas froid aux yeux, et c’est pas un ours qui va lui faire peur.
Rouleuse infatigable elle aussi, cette auvergnate au franc parlé s’est jointe au projet dès le début.

L’interview du PPL suit :

Age : 68    Née le 07 JUILLET 1945
Numéro participant : 8
Département : Allier
Ville : Bellerive-sur-Allier
Club : Cyclo Randonneur Bellerive
Trois grands moments de ma vie cyclotouristique :
1. Saint jacques de Compostelle 2000
2. Raid Saint-Yorre-Rosas en Espagne (4 fois)
3. Séjour au Vietnam 2009, le Kirghizistan 2010, etc.
Loisirs : Danse et marche.
Pourquoi PPL 12 ?
Pour vivre une grande aventure, sachant qu’il y a une équipe au top ! Le rêve qui va s’accomplir.



Interviewée par Jean Lefebvre :

Comme le dit la chanson de Jacques Dutronc "Bernadette, elle est très chouette et sa cousine, elle est divine."
Nous allons vérifier, au cours de cet entretien, si cette chanson dit la vérité.

Parle nous d’abord de tes origines, es-tu une vraie auvergnate ?


"Je suis née près de Vichy en 1945.
Mes parents, tous les deux cheminots, sont arrivés à Vichy en 1940 et y sont restés.
Pendant toute ma vie, je n’ai jamais quitté cette région sauf pour de courtes périodes dues à mon travail.
J’habite aujourd’hui à Bellerive-sur-Allier dans la banlieue de Vichy."


Nous aimerions en savoir un peu plus sur ta famille et sur tes différents métiers

J’ai eu la chance d’avoir une grande famille : 3 frères et une sœur. J’ai 8 petits enfants et également 3 arrières petits enfants.
Mon activité professionnelle a été riche en métiers très différents les uns des autres :

-              1er métier à 16 ans dans une usine de pressing ;
-              Cheminot comme garde-barrière dans un petit village de l’Allier ;
-              Technicienne dans une usine d’Armement à Cusset, puis standardiste et pointeau au Service du personnel dans la même usine ;
-              Responsable d’une boutique de vêtements à Riom ;
-              Hydrothérapeute dans la station thermale de Vichy pour terminer une carrière bien remplie."


Tous ces métiers ont un point commun : une volonté farouche d’arriver à l’objectif fixé et une grande liberté de parole qui l’a conduit à ces changements fréquents en cas de désaccord avec sa hiérarchie.
Quelle est la place du vélo dans tes loisirs et depuis quand datent tes débuts ?

"Mes débuts sur un vélo datent de 1989 dans le club de Saint-Yorre.Ce fut le départ pour une 2ème vie faite de beaucoup de joie et de moments festifs.
Dans ce club, j’ai tout appris sur le cyclotourisme grâce à 2 personnes très dévouées : le président du club, Alain Robert , ainsi que son frère.
La 1ère saison a été épique pour une personne qui n’avait jamais fait de sport de sa vie.
1ére sortie de 25 km en janvier sur un vélo prêté et 1er raid en mai de la même année avec le club de Saint-Yorre à Rosas (Espagne).
De nombreuses autres randonnées et voyages ont suivi ce 1er voyage et en particulier :
-              La Semaine fédérale presque tous les ans ;
-              Les Semaines européennes ;
-              De nombreux séjours FFCT et en particulier le Vietnam et la Chine.
Je suis maintenant au club de Bellerive-sur-Allier depuis 5 ans avec Gérard, notre mécanicien de l’expédition."

Comment s’est faite ton inscription au PPL 2012 ?

"L’idée d’effectuer cette expédition me trottait dans la tête depuis longtemps puisque j’avais l’intention d’être candidate en 2008. Malheureusement, pour des raisons personnelles, je n’avais pas donné suite.
Je me suis décidée cette année après une rencontre avec Michel Cabart au cours de la dernière Semaine fédérale. C’était pour moi une occasion qui ne se représentera plus dans ma vie de cyclotouriste."

Nous en sommes maintenant au 2/3 de l’expédition ; peux tu nous faire un bilan personnel de ces 3 premiers mois sur un vélo ?

"J’ai d’abord vécu un 1er mois horrible sur le vélo. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui m’arrivait car j’étais incapable de pédaler correctement. Les causes sont multiples : alimentation mal adaptée, maladie et même crises d’angoisse.
J’aurai aimé avoir plus de soutien de la part de l’organisation mais je souffrais surtout de ne pouvoir arriver à l’objectif que je m’étais fixé : arriver à tout prix au bout du voyage.
Maintenant, toutes ces difficultés sont oubliées. J’ai retrouvé la grande forme et je gère beaucoup mieux mes efforts. Je fais très attention à mon alimentation et à mon repos.
Je finis les étapes, même les plus longues, sans être fatiguée et il m’arrive quelquefois de rouler pendant quelques heures dans le 1er peloton."

Quels sont tes souvenirs les plus marquants : le pire et le plus agréable ?

"C’est évidemment tout le 1er mois à cause des difficultés rencontrées.
Le plus agréable est le présent car je prends de plus en plus de plaisir à pédaler et je suis maintenant certaine d’arriver à mon objectif d’arriver à Londres."

Comment vois tu le retour en Auvergne au début septembre ?

"J’ai déjà un programme très chargé pour le mois de septembre.
Je participe à la randonnée toutes à Paris à la mi-septembre et je suis inscrite au séjour FFCT à Madagascar en octobre.
Je vais avoir très peu de temps pour aller voir toute ma famille et mes amis car j’ai évidemment beaucoup de choses à leur raconter."

Quelle est aujourd’hui ta vision du cyclotourisme au travers de cette expédition ?

"Elle n’a pas changé. Pour moi, c’est avant tout la recherche d’une convivialité entre les participants et la découverte des gens rencontrés et des pays traversés.
Pendant tous ces mois, je suis toujours arrivée à me faire comprendre avec de gestes simples, même sans parler une langue étrangère.
Je voudrais terminer avec des remerciements pour les serre-files qui se dévouent tous les jours pour attendre les retardataires et pour toute l’équipe communication qui travaille pour nous laisser des traces inoubliables de notre expédition que nous regarderons avec émotion pendant très longtemps."


La chanson de Jacques Dutronc disait donc la vérité.

Bernadette est une personne très chouette et nous allons nous mettre à la recherche de ses nombreuses cousines pour savoir quelle est la plus divine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire