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mardi 10 juin 2014

Louise Henault


LOUISE HENAULT

Notre amie canadienne nous a préparé notre voyage en son pays avec un engagement total qui mérite le respect.
Nous terminerons notre séjour par quelques découvertes dans sa région, aux environs sud de Montréal et Québec.
Son mari, Paul, est le grand sachem d’ARKEL, une affaire d’équipements pour voyager en vélo, sacoches, etc…
C’est pourquoi nous insérons le logo de son entreprise sur le blog, ce n’est pas vraiment de la pub, mais allez y faire un tour, les accessoires sont vraiment bien pensés.
En plus, il a la gentillesse de nous faire profiter de quelques produits pour notre traversée.
Le frère de Louise, Jean-Pierre, sera notre conducteur du van + remorque qui trimballera le gros de l’intendance. Il en profitera aussi pour faire un poil de vélo.

Voici l’interview de Louise, (appelée aussi « CANADA DRY ») telle qu’elle est parue dans le blog de la FFCT lors du PPL2012 :



Age : 56    née le : ___,___, 1958
Numéro participant : 41
Ville : Québec
Trois grands moments de ma vie cyclotouristique :
1. Traversée des Andes entre Chili et Argentine à 4 000 m, suivie de la Pan américaine jusqu’à Mendoza et la Patagonie.
2. Le Nord Vietnam en autonomie
3. La Nouvelle Zélande en cyclo-camping
Loisirs : Ski-alpin, ski de haute route, vélo de montagne, planche à voile.
Pourquoi PPL 12 ?
Le goût de l’aventure et de partager une expérience unique avec un groupe de cyclotouristes.
La traversée de certains pays qui seraient difficiles d’accès en autonomie.
La découverte de nouvelles cultures.
Et bien entendu le plaisir de rouler pendant cinq mois.

Louise nous vient de « la belle province », c’est dire du Québec. Elle est francophone, mais parle bien sûr parfaitement l’anglais, comme la plupart de ses compatriotes. Louise parle également l’espagnol, qu’elle a pratiqué lors de ses nombreux voyages à Cuba et en Amérique Latine.
Lorsqu’elle parle français, Louise a cet accent traditionnel que nous aimons tant et qui nous rappelle les chanteuses québécoises qui nous ont séduits, comme Fabienne Thibeault et Isabelle Boulay.
Elle ponctue ses phrases d’expressions ou de mots qui chantent à nos oreilles : « Présentement, ma b’cyclette, là, me donne du plaisir » - prononcez le « là » comme le « lo » de lorgner, et vous entendrez la petite musique…

Louise, qui es-tu ?
Je suis canadienne, mariée et mère d’une fille de 27 ans.
Je vis au Québec, dans un petit village en montagne, Sainte-Catherine-de-Hatley, à environ 3 heures de la ville de Québec et 1 heure de Montréal, dans une région appelée Estrie, proche de la frontière américaine et du Vermont.
Région plutôt rustique et campagnarde, assez montagneuse, avec de nombreux lacs, qui encourage une vie de plein air, ce qui me convient tout à fait.
J’aime les choses simples, j’aime la vie, j’aime me dépenser ; donc j’aime le sport.
J’aime aussi rencontrer les gens : je crois que je suis quelqu’un de positif, qui essaie d’écouter et de comprendre les autres.
Je m’attache à trouver le bon côté des choses, à rester « jeune de cœur », à ne pas me prendre trop au sérieux. C’est pourquoi je crois que l’humour est essentiel à la vie en société. Mes amis ont de l’humour, et c’est pourquoi j’ai plaisir à les retrouver.
« Le rire dilate la rate », et c’est bon pour la santé…

Professionnellement, je suis ostéopathe, installée à mon compte depuis 1993.
Ma fille a choisi la même filière médicale : elle vient de terminer un cours de chiropractie.
Mais avant de s’installer, elle va faire comme maman, c'est-à-dire voyager : Elle part pour le Tadjikistan en septembre.

Que représente le vélo dans ta vie ?
J’ai commencé le vélo en 1992, avec le vélo de montagne (comprenez VTT) : une de mes premières passions communes avec mon mari.
En 1998, mon mari a racheté une manufacture de sac de vélo.
Donc on s’est intéressés de près au voyage en vélo et j’ai découvert le cyclotourisme.
Depuis on ne voyage qu’en vélo : Cuba (facile pour nous), l’Amérique latine (Costa Rica, Argentine, Chili...), la Nouvelle Zélande, le Maroc, le Cambodge, le Vietnam, Taïwan, … et bien sûr la France.
Je ne me suis mis au vélo de route qu'à partir de 2004. L’objectif : pouvoir faire des sorties sans sacoches…
J’ai beaucoup voyagé avec Vélo Québec, en France notamment.  Mais je préfère le cyclotourisme.

Quelles sont tes autres passions ?
: J’en citerai trois : la planche à voile, le ski, et la photographie.
J’ai commencé la planche à voile bien avant de m’intéresser au vélo. C’est un sport formidable, et celui qui m’a apporté le plus de sensations fortes.
Toute la famille est passionnée de planche à voile : mon mari d’abord, et ma fille aujourd’hui : elle a fait partie de l’équipe canadienne de planche à voile.
Nous avons navigué un peu partout dans le monde, mais j’aime bien le « spot » de Cabarete en République Dominicaine, avec ses terribles coups de vent et ses « breakers » (rouleaux impressionnants à franchir).
Le ski de neige, sous toutes ses formes : alpin, de randonnée ou de fond.
La photographie est, en quelque sorte, un héritage familial : mon père et mon frère étaient photographes.  Je pratique depuis ma petite enfance…

Comment vis-tu notre expédition ?
Ça me plaît, j’adore cette expédition.
Je m’attendais à ce type d’aventure. J’ai l’expérience des conditions de voyage difficiles, où il faut de l’endurance et de la ténacité.
Je suis heureuse dans cette expédition. Je suis même surprise, parfois, du luxe de certains de nos hôtels…
Et puis le groupe est très sympathique. L’ambiance est excellente. Les gens se mêlent.
Il n’y a pas de cercles fermés. On peut rejoindre n’importe quelle table. On ne se sent jamais de trop.
La logistique m’impressionne également, vu le nombre de cyclos à déplacer : les hôtels, les restos, les pique-niques… tout ça n’est pas évident et mérite un grand coup de chapeau, même si il y a des petits imprévus. Ce qui me plaît, c’est que c’est précisément une expédition et pas un voyage organisé.
J’aime également pédaler et visiter au fil de la route. Le nombre de km me convient bien.

Par contre, les attentes, sur la route et surtout le soir avant de diner, sont inhabituelles pour moi qui voyage souvent seule ou en famille.
Mais ce n’est pas vraiment un problème. En fait, je ne vois rien qui me dérange, qui accroche.

En conclusion, des choses que tu voudrais ajouter ?
Oui : Une petite phrase qui résume mon état d’esprit : « C’est pas les voyages qui transforment les personnes, mais la façon de voyager ».
Il faut vraiment être à l’écoute et regarder ce qui nous entoure d’un autre regard. Si on garde notre façon à nous autres de voir les choses, on n’apprend rien.
Rester curieux tous les jours et en toutes circonstances.

Par ailleurs, je crois qu’il faut être respectueux envers les gens. Et s’ils le sentent, ils vous le rendent bien.
Tu leur fais un sourire et tu leur dis merci ; tu sens la connivence…
J’ai fait de l’aide humanitaire en Bolivie et au Pérou quand j’avais 25 ans. Ça m’a incité à refaire des expériences similaires et voir le monde d’un autre regard.
J’ai fait également un tour du monde en « routarde » avec mon mari et ma fille qui avait 4,5 ans. Tout ça m’a beaucoup enrichie. Ce sera encore le cas avec PPL 2012.

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