GUY ESTOPINA
Guy est du sud, près
de Montpellier ce qui lui confère un accent compréhensible par tous, tout comme
moi d’ailleurs.
Spécialiste
incontesté de la mécanique vélo, de la lecture des cartes, et de
l’informatique, on ne compte plus ceux qu’il a sauvé de la dépression grâce à
ses services.
Josie,
son épouse, le rejoindra avec la mienne, fin aout, pour quelques visites chez
les cousins.
Suit
son interview sur le PPL :
Age
: Né le 26 Octobre 1946 à Sète
Numéro
participant : 52
Département
: Hérault
Ville
: Mauguio
Club
: Montpellier UC
Trois
grands moments de ma vie cyclotouristique :
1.
Thonon-Trieste
2.
Paris–Brest-Paris
3.
Lauréat BPF
Loisirs
: Informatique, bricolage.
Pourquoi
PPL 12 ?
Vivre
une aventure exceptionnelle, humaine, touristique et cyclotouriste.
interviewé
par Jean Lefebvre
Peux-tu
commencer par nous parler de tes origines et de ta famille ?
Je
suis né à Sète en 1946.
J’ai
passé toute ma jeunesse dans une villa familiale sur la colline qui surplombe
la ville et suis très attaché à la région.
Je
suis marié et père de 2 enfants (un fils de 39 ans et une fille de 37 ans) et 4
petits enfants.
Pour
mon travail, j’ai toujours vécu dans ma même région et j’habite maintenant dans
le village de Mauguio, à 10 km de Montpellier.
Tu
as eu une activité professionnelle originale marquée par 2 métiers très
différents
En
effet, j’ai eu la volonté et l’opportunité de changer complètement de métier.
J’ai
travaillé pendant 25 ans à l’usine IBM de Montpellier qui a démarré en 1968.
J’ai
commencé comme opérateur en mécanographie et j’ai terminé comme Ingénieur
Système.
En
1994, la restructuration de l’activité de l’usine m’a donné l’opportunité
d’exercer le métier qui me plaisait depuis toujours : la mécanique vélo.
J’ai
repris en 1994 un magasin de vélo à Sète, avec mon épouse, d’environ 100 m2,
puis ouvert à Montpellier en 2000 un de 400 m2 avec 7 personnes.
Le
1er avril 2009, j’ai enfin pris ma retraite.
Je
crois savoir que le vélo est une passion depuis longtemps et partagée par toute
la famille ?
J’ai
commencé le vélo à l’âge de 16 ans et c’était parti pour 3 ans de compétition.
Après
le service militaire, mon travail en 3/8 à l’usine IBM ne m’a pas permis de
continuer la compétition et je me suis tourné à fond vers le cyclotourisme avec
la section cyclo du club d’IBM.
Pendant
15 ans, j’ai eu l’occasion de réaliser avec mon épouse de nombreux voyages
itinérants, principalement en France où j’ai parcouru toutes les provinces
françaises sans exception dans le cadre des BPF de la FFCT.
Il
faut ajouter des voyages à l’étranger comme Thonon–Trieste, le chemin de
Saint-Jacques-de-Compostelle et 17 Semaines fédérales.
J’ai
enfin été président pendant 10 ans du CODEP 34 de 1986 à 1996.
J’ai
communiqué à mes 2 enfants cette passion de vélo :
-
mon fils a fait de la compétition de 8 ans à 20 ans
-
ma fille a participé à de nombreuses Semaines fédérales et a été la plus jeune
participante en 1980 à l’âge de 5 ans
Comment
as-tu pris la décision de participer au PPL 2012 ?
Très
tardivement et je suis un des derniers inscrits.
En
fait, j’ai eu l’occasion au début décembre 2011, d’avoir connaissance de la
liste des participants et de me rendre compte qu’il avait plusieurs personnes
de ma région que je connaissais.
Tout
a été très vite et quelques jours après je me suis inscrit après avoir eu des
compléments d’information au cours de l’Assemblée générale de la FFCT de
mi-décembre.
Je
n’ai donc pas eu le temps de m’habituer au vélo du PPL 2012 puisque j’ai roulé
à peine 50 km avec celui-ci.
En
tant que spécialiste technique de la mécanique vélo, nous aimerions avoir ton
avis d’expert sur nos montures ?
Je
tiens d’abord à signaler que j’ai développé cet aspect dans une rubrique
technique (Le billet des techniciens) dans les numéros d’avril à juillet de la
revue de la FFCT.
Pour
résumer, les plus du vélo PPL 2012 sont : sa robustesse (pas de casse après
plus de 2 mois de route), son confort de route et la qualité des pneus (un
nombre minime de crevaisons).
Les
moins portent sur la géométrie de certains cadres (problèmes de vibration aux
vitesses élevées) et les développements mal adaptés pour la haute montagne.
Un
petit détail : il a fallu changer plus de la moitié des porte bidons.
Nous
aimerions avoir ton avis sur les deux premiers mois de l’expédition ?
Pour
mon 1er voyage organisé, je suis satisfait de ces deux premiers mois.
J’ai
l’expérience de l’organisation de voyages en France pour des groupes de moins
de 10 personnes et je me rends compte des difficultés d’organisation d'un tel
voyage dans des pays si lointains et si différents des pays européens.
Pour
l’instant, nous avons eu la chance d’avoir une météo particulièrement clémente
et pratiquement sans pluie.
Je
me demande comment le groupe réagira si nous rencontrons des conditions
difficiles. Ce sera le vrai test pour savoir comment va se comporter le groupe
et certains participants qui émettent quelques critiques plus ou moins fondées
sur les conditions matérielles de certaines étapes.
Comment
vois-tu ton retour en septembre dans ta belle région ?
C’est
mon grand point d’interrogation, car nous avons l’impression de vivre dans une
bulle et avec peu de nouvelles des événements qui se passent en France et dans
le monde.
Pour
décompresser, j’envisage également quelques jours de vacances avec mon épouse
pour pouvoir se retrouver.
Ensuite,
revoir tous mes amis qui m’attendent avec impatience et qui seront avides d’en
connaître plus sur l’expédition.
Peux-tu
nous préciser ta vision personnelle du cyclotourisme ?
Pour
moi, c’est partir à la découverte du monde dans le sens général.
Je
dois également préciser que j’ai été vraiment passionné par ma visite de toutes
les régions françaises et qu’il est peut être dommage d’aller découvrir des
pays lointains en laissant de côté certaines régions françaises qui méritent
vraiment d’être découvertes.
Euh... Guy... fais attention à ce que tu dis !!! "un magasin de vélo à Sète, avec mon épouse, d’environ 100 m2, ".. Jo, n'est pas obèse !!!!!
RépondreSupprimerAllez, bon courage !!!!